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mar. 14 mai

Une statue néoclassique en marbre basée sur le paradigme high-classical de l'Aphrodite des Jardins, circa 1800 - early 19th century Statue néoclassique en marbre d'Aphrodite, légèrement moins grande que la vie, basée sur une sculpture classique de haut niveau d'Alcamène dans le Sanctuaire d'Aphrodite dans les Jardins. La sculpture d'Alcamène de la fin du Ve siècle avant J.-C. a été réalisée pour le sanctuaire d'Aphrodite sur le fleuve Ilissos dans la plaine d'Athènes et n'est connue que par des sources écrites. Un fragment de corps supérieur provenant du sanctuaire d'Aphrodite de Daphni, au nord d'Athènes, est considéré comme une variation précoce du type qui a servi de modèle pour de nombreuses variantes d'une "Aphrodite penchée". Des copies d'époque romaine (dont celles du musée d'Héraklion et une particulièrement bonne parallèle à l'exemple actuel du Louvre) donnent une idée plus précise du type. Les caractéristiques sont la tête découverte, le support relativement haut (pilier ou arbre) sous le bras supérieur gauche légèrement lacéré et l'épaule gauche exposée. Le bras droit est plié. La jambe, poussée vers l'avant à un angle, croise la jambe de soutien droite. La figure est habillée d'une chimère artistiquement pliée et attachée à la partie supérieure du corps. La posture et les plis de cette statue sont très proches d'une copie romaine du deuxième quart du Ier siècle A.D. de la statue de grande classe conservée au Louvre. Les pieds sont cassés juste au-dessus des tabourets. La main gauche avec l'avant-bras frontal et l'avant-bras droit sont manquants, ainsi que la tête. Diverses chips modérées. Probablement créé délibérément comme un torse. Surface soigneusement nettoyée. Récemment monté sur une base en pierre noire avec une broche en acier solide. Exemplaire de très grande qualité d'une œuvre d'art importante et de grande classe, qui a inspiré de nombreux travaux de sculpture ancienne et d'arts mineurs. Hauteur env. 108 cm (avec base 135 cm), largeur env. 54 cm, profondeur env. 30 cm. Provenance : De la collection du Dr. H. Lanz, Munich. Acquis dans les années 1980 auprès d'une collection privée française à Antibes. Condition : II -

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mar. 14 mai

Une statue d'Aphrodite néoclassique modelée sur l'Aphrodite de type "Fréjus", circa 1800 - early 19th century Torse en marbre plus petit que la taille réelle d'une Aphrodite du type Fréjus. Ce modèle de grande classe (vers 420 B.C.) est considéré comme une création de Callimaque. Il existe de nombreuses copies de ce type d'époque romaine, de différents degrés de finesse (y compris des objets de Pergame et de Délos, ainsi que des exemples au musée de Naples et au musée du Louvre). La jambe gauche de soutien et la jambe droite libre, qui est placée sur le côté, sont caractéristiques. La figure est vêtue d'un chiton nu qui s'est détaché de l'épaule gauche, exposant le sein gauche. La tête était auparavant tournée vers le côté de la jambe de soutien. La main droite levée tire le manteau qui est drapé sur le dos au-dessus de l'épaule droite, qui tombe sur le côté au-dessus du bras gauche plié. Le bras gauche est en avant. Les pieds sont cassés juste au-dessus des tabourets. La main gauche avec l'avant-bras et le bras droit sont manquants, ainsi que la tête. Probablement créé délibérément comme un torse. Surface soigneusement nettoyée. Récemment monté sur une base en pierre noire avec une broche en acier lourd, qui ne correspond pas parfaitement à l'axe de la statue et qui penche légèrement vers la droite. Exemplaire de très haute qualité d'une œuvre d'art de grande classe, qui a inspiré de nombreux travaux de sculpture ancienne et d'arts mineurs. Hauteur env. 90 cm (avec base 108 cm), largeur env. 44 cm, profondeur env. 30 cm. Provenance : De la collection du Dr. H. Lanz, Munich. Acquis dans les années 1980 auprès d'une collection privée française à Antibes. Condition : II -

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mar. 14 mai

Un portrait de l'empereur Charles V de l'atelier de Lucas Cranach, vers 1532. Huile sur bois. Le portrait à mi-corps de l'Empereur, de profil, vêtu d'une toge et d'un manteau noirs. L'Empereur, à l'expression tranquille et à la barbe légère, est représenté avec beaucoup de détails. La chemise blanche finement plissée avec une délicate bordure ornementale, le col de la Toison d'or autour de son cou. Le doublet rouge est orné d'une magnifique broderie dorée. Le dos est recouvert d'un tissu. Dans un cadre mouluré ébonisé dans le style du 16e siècle (marginalement craquelé). Taille de la peinture 55 x 45.5 cm, y compris le cadre 75 x 66 cm. Comprend également une image x-ray moderne de la peinture, signée visuellement par le laboratoire des collections de peinture de l'État de Bavière à Munich. Cette peinture a été proposée à la vente chez Christie's en 2014 avec un prix catalogue de 35 000 euros, pour n'être saisie avant la vente que sous la suspicion d'un trucage. Dans le cadre de l'enquête sur le célèbre copiste de Cranach Christian Goller, le portrait de Charles V a d'abord été considéré comme un faux suspect par Goller. Cependant, des examens ultérieurs n'ont pas permis de confirmer cette suspicion et d'écarter la possibilité que ce tableau ait été effectivement peint par lui. La confiscation de la peinture a été annulée au printemps 2015 et le tableau a ensuite été restitué à son propriétaire par le Senior Public Prosecutor's Office de Passau chargé de l'enquête. Provenance : Collection privée sud-allemande, acquise à la maison de vente de Munich dans les années 1960 comme œuvre de l'atelier Cranach. Une copie d'une évaluation manuscrite de A. Stanger( ?), Tutzing, datée du 20 septembre 1966, est incluse. Condition : II

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mar. 14 mai

BAC (Ferdinand). LETTRES AUTOGRAPHES ET DESSINS ORIGINAUX adressés par l’écrivain et caricaturiste Ferdinand BAC (1859-1952) à la femme de lettres Renée de BRIMONT (1880-1943). TRÈS BEL ENSEMBLE DE 42 CARICATURES et 15 DESSINS ORIGINAUX offrant un intéressant panorama des personnalités de la IIIe République : hommes politiques, artistes, écrivains, etc. La plupart des dessins ont été réalisés à pleine page à l’encre noire et aux crayons de couleurs. - L.A.S. enrichie d’une CARICATURE du DUC DE SAINT-SIMON (1675-1755). Un f. double (180 X 273 mm), pli central. 1 page de texte : « 16 juin 1711 [1911]. Madame, ne pouvant venir ce soir je dépêche Mr. le Duc de Saint-Simon auprès de vous […] ». - L.A.S. enrichie d’une CARICATURE d’Auguste RODIN (1840-1977), légendée « Le spécimen historique ». Un f. double (136 X 180 mm). 1 page de texte : « 7 août 1911. Madame et chère Divinité, Auguste Rodin m’envoie ce matin une esquisse de son futur Homme primitif qu’il destine à la place de la Concorde où il remplacera l’Obélisque. […] ». Signée : Le voyageur sensible. - L.A.S. 4 août 1911 enrichie d’un DESSIN ORIGINAL figurant Renée de Brimont, à l’allure hiératique, assise sur un obélisque, clamant « Vive l’Empereur » et F. Bac à ses pieds. Un f. double (137 X 180 mm). 1 page de texte. - L.A.S. enrichie d’une CARICATURE de Frédéric MASSON (1847-1923) : « Vive l’Empereur ! 15 août 1911. Broglie (Eure) Ferdinand Bac ». Un f. double (123 X 168 mm). 1 page de texte. - CARICATURE de NAPOLÉON Ier à pleine page ceignant d’une couronne de lauriers une statue égyptienne. F. Bac. 15 août 1911. Un f. (124 X 168 mm). - L.A.S. 20 déc. 1911 enrichie d’un DESSIN ORIGINAL signé : Le pont de Tolède. Un f. double (111 X 172 mm). 1 page ½ de texte. - CARICATURE de Denys COCHIN (1851-1922) : « Le Baron Denys Cochin de l’Académie Française. Le gargotier des Cardinaux. F. Bac / 1 mars 1912 ». Un f. (104 X 135 mm). Joint : carte postale autographe signée qui finit par ses mots : « Voici le sanglier de l’Académie. » - CARICATURE d’Émile COMBES (1835-1921) à pleine page : « Le père Combes au Sénat / 25 juin 1912 / avant la séance où l’on vote les crédits du bicentenaire de J-J Rousseau. F. Bac ». Un f. (168 x 250 mm). Joint : une L.A.S. (1 f. double 124 X 168 mm, 2 pages) 25 juin 1912 : « J’ai croqué pour vous le père Combes. J’étais assis en face de lui. Il écrivait comme un rat grignote une planche. » - L.A.S. Versailles 29 juin 1912 enrichie d’une CARICATURE du comte Joseph PRIMOLI (1851-1927). Un f. double (136 X 179 mm). 1 page de texte. - CARICATURE de Louis DUCHESNE (1843-1922) : « Monseigneur Duchesne de l’Académie française. 11 juillet 1912 / après un bon déjeuner dans sa belle soutane d’alpaga ». Un f. (180 X 272 mm) légendé en marge inférieure. - L.A.S. Versailles 4 oct 1912 enrichie d’une CARICATURE : « Variation sur le Docteur Faust à la manière de Rembrandt… ». Un f. double (136 X 179 mm). Une page de texte. - DESSIN ORIGINAL : « Rembrandt malheureux et délaissé se promène dans la campagne 1661. F. Bac 1912 ». Un f. Canson (151 X 196 mm). Joint : une L.A.S. de 3 pages sur f. double (134 X 180 mm) « 19 oct. 1912 […] Voici joint un vieux Rembrandt pour vous […] ». - CARICATURE d’Étienne GROSCLAUDE (1858-1932). Un f. (135 X 181 mm). « Grosclaude / Retour de chez mélanie 12 oct. 1912 et après un charmant dîner. F. Bac ». Légende en marge. - L.A.S. enrichie d’une CARICATURE de FERDINAND Ier (1861-1948). Un f. double (124 X 168 mm). 1 page de texte. F. Bac 26 oct. 1912. - CARICATURE de Paul HERVIEU (1857-1915). Un f. (125 X 169 mm). « Paul Hervieu / 3 novembre 1912 ». - CARICATURE de Georges de PORTO-RICHE (1849-1930) : « La vieillesse de Don Juan. 17 nov. 1912. F. Bac ». Un f. (189 x 200 mm). Légende manuscrite en marge. - CARICATURE d’Arthur MEYER (1844-1924) foulant au pied un numéro de L’Action Française : Allez dire à Monseigneur que pour toute une vie de dévouement à la Cause du Roy je ne demande qu’une seule chose : « La suppression intégrale de Mr Léon Daudet ». F. Bac. 1912. Un f. (181 X 269 mm). - CARICATURE de Raymond POINCARÉ (1860-1934) : La manière inspirée de M. Raymond Poincaré – La R. F. couronnant R. P. Versailles 17 Janvier 1913 ou du moins Nice (même date) F. Bac. Un f. (170 X 248 mm). - CARICATURE Le Couronnement de Phryné - F. Bac / juin 1913. Un f. double (135 X 180 mm). - CARICATURE : « La manière inspirée de M. Raymond Poincaré – La R. F. couronnant R. P. Versailles 17 Janvier 1913 ou du moins Nice (même date) F. Bac. Un f. (170 X 248 mm). - 4 DESSINS ORIGINAUX, dont 3 signés et datés Talcy 2 oct. 1913. Le Fantôme allant au Pigeonnier – Le Fantôme du château de Talcy – Le Fantôme tenant dans sa main la miniature de Mr et Mad. Suard – L’arrivée du Fantôme. Un f. double et 1 f. (140 X 180 mm) - CA

Estim. 1 000 - 1 500 EUR

mar. 14 mai

CATHERINE II DE RUSSIE. LETTRE AUTOGRAPHE signée d’un paraphe adressée à Stanislas Auguste Poniatowski. [fin 1762]. 4 pages in-4. IMPORTANTE ET REMARQUABLE LETTRE, RÉDIGÉE EN FRANÇAIS, DE « CATHERINE LA GRANDE », impératrice de Russie de 1762 jusqu’à sa mort en 1796. Écrite quelques mois après le début de son règne, elle est adressée à son ancien amant, STANISLAS II AUGUSTE (1732-1798), grand-duc de Lituanie et futur roi de Pologne (1764-1795), grâce à l’appui de Catherine II et de son ambassadeur à Varsovie Nicolas Repnine. Commencée sur le ton du reproche : « Vous lisés mes lettres avec peu d’attention je vous ai dite et répété que je coure les derniers risque de différens côté si vous mettés les pieds en Russie », la missive de l’Impératrice enjoint le destinataire de ne pas venir la retrouver en Russie : « votre arrivé est capable de produire les plus tristes effet ». Elle évoque son entourage : « Osten a trop d’esprit j’aime mieux un sot dont je viendrais à bout […] la D. [la princesse Dachkov] m’est suspecte et puis la Cour me fait des chicanes sur les affaires de mon fils dont j’ai tout lieu de me plaindre », précise qu’elle a donné congé à ce « misérable » Monsey et envoyé Keyserling en Pologne : « Mon sisteme est et sera a moins de perdre l’esprit de ne vouloir être sous le joug d’aucune Cour […] de faire la paix de métre mon état obérés dans le meilleur etat que je pourres et puis s’est tout, tout ceux qui vous disent autre chose sont de grand menteurs. » Elle évoque ses ministres et conseillers : Alexis Bestoujev, à qui elle a pardonné et qui possède « des vuës honetes pour la patrie », Hettmann qui « est toujours avec moi » et Nikita Panine qui « est l’homme de ma Cour le plus habile le plus sensé le zelé ». Elle ajoute : « je vous peu jurer qu’ils ne font que ce que je leur dicte je les ecoutes tous et je fais mes conclusions moi-même ». Elle assure enfin son correspondant de son attachement : « Adieu soyés assurés que j’aurai toujours une singuliere amitié pour vous et tout ce qui vous touche et laissé moi demeler mes embarras. Si tout les embarras de dix huit ans ou naturellement je devais succomber ce sont reduit a me faire ce que je suis que ne dois-je attendre mais je ne puis point flatter et je ne veux point nous perdre. » Elle ajoute enfin : « j’oubliais de vous dire que Bestoujev aime et caresse beaucoup ceux qui m’ont servi avec autant de zele que la beauté de leur caractere le pouvoit faire attendre. Vraiment ce sont des heros prets a sacrifier leur vies pour la patrie et aussi estimé qu’estimable. » BEAU DOCUMENT, à la fois confession de Catherine II sur sa vision de la situation politique de l’époque et démonstration de son inextinguible volonté de parvenir à ses fins. ¶ Provenance : Ancienne collection Georges Ullmann (7 novembre 2000, n°248) – Femmes, lettres et manuscrits autographes, Ader, (19 novembre 2014, n°267).

Estim. 6 000 - 8 000 EUR

mar. 14 mai

[ENVOIS AUTOGRAPHES]. ENSEMBLE DE 7 OUVRAGES dédicacés à l’écrivaine française Renée de BEAUMONT, baronne de BRIMONT (1880-1943). - BAC (F.). LE FANTÔME DE PARIS. P., Charpentier, 1908. In-12 ½ maroquin grenat à coins (Stroobants). Reliure défraîchie. É.O. E.A.S. de l’auteur à la baronne de Brimont enrichi d’un DESSIN ORIGINAL couleurs représentant Notre-Dame de Paris. - LACRETELLE (J. de). LETTRES ESPAGNOLES. P., Éd. de la Nrf, 1927. In-12 reliure papier (défraîchie). Exemplaire du Service de Presse. É.O. L.A.S. de l’auteur adressée à la baronne de Brimont. - LARBAUD (V). JAUNE BLEU BLANC. P., Éd. de la Nrf, 1927. In-12 reliure papier (défraîchie). Exemplaire du Service de Presse. E.A.S. de l’auteur à la baronne de Brimont. - MARDRUS (Dr. J.-C.). HISTOIRE CHARMANTE DE L’ADOLESCENTE SUCRE D’AMOUR. P., Fasquelle, 1927. In-12 reliure papier (défraîchie). Exemplaire du Service de Presse. E.A.S. de l’auteur à la baronne de Brimont. - NOAILLES (Comtesse Anna de). LES INNOCENTES ou La sagesse des femmes. P., Fayard, [sans date]. In-12 reliure papier. E.A.S. de l’auteur à la baronne de Brimont. - TAGORE (R.). LA FUGITIVE. P., Éd. de la Nrf, 1922. In-12 reliure Bradel papier (M. Hugon). É.O. de la traduction par Renée de Brimont. UN des 10 h.-c. numérotés sur vélin pur fil. MANUSCRIT en anglais d’une page, montée sur onglet. - VALÉRY (Paul). LA SOIRÉE AVEC M. TESTE. P., Éd. de la Nrf, 1922. In-12 ½ basane brune (frottée). UN des 25 exemplaires h.-c. numérotés sur vergé d’Arches. E.A.S. de l’auteur à la baronne de Brimont. Montée en tête sur onglet une L.A.S. adressée à la même.

Estim. 150 - 200 EUR

mar. 14 mai

HEMINGWAY (Ernest). LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE « papa ». Madrid, 22 juillet 1953. Une page grand in-4 avec enveloppe à l’adresse de Finca Vigia, maison d’Hemingway à San Francisco de Paula à Cuba. AFFECTUEUSE LETTRE adressée à Roberto HERRERA SOTOLONGO, photographe et secrétaire d’Ernest Hemingway. Amis de longue date, les deux hommes s’étaient rencontrés à Cuba pendant la seconde guerre mondiale. Roberto Herrera était espagnol et fuyait alors le régime totalitaire de Franco. Il considéra l’écrivain américain comme un second père. « Dear Monstruo, Thank you very much for forwarding the mail and for taking up the things of the Pilar with Captain Rakow at the Embassy. / When we are back in Paris the first week in August will send a check to cover any expenses you have had at the Finca. / Glad to hear everything is well at the Finca and hope everything goes well with you and your family. Please give them my best and best to Feo. / Please tell Juanito Dunabeitia I will see his mother and give her the fountain pen which I carried away by mistake at the Floridita. It is Juanito’s pen. Give my best to all the boys there. I just missed seeing Pedrico in Pamplona. He was on an excursion from Cuba that was passing through. But I saw Paco Echauri and Saralequi at the bull fights also Aymar and Pepe Harios. Aymar Aguolin sent you his best. Pamplona was wonderful. / We have had a very interesting trip but Madrid is quite hot now. / Mary sends her love. / Best always / Papa ». La journaliste américaine Mary Welsh Hemingway (1908-1986) fut la 4ème et dernière femme d’Hemingway.

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

mar. 14 mai

MAINTENON (Françoise d’Aubigné, marquise de). LETTRE AUTOGRAPHE signée de son paraphe adressée au marquis de Villette. Saint-Germain, 5 avril [1681]. 13 pages in-4 sur 4 ff. doubles. Ces ff. avaient auparavant été reliés : anciennes et infimes traces de brochage et de colle en lisière intérieure des ff. LONGUE ET REMARQUABLE LETTRE DE LA MARQUISE DE MAINTENON (1635-1719) à son cousin Philippe de VALOIS, marquis de Villette (1632-1707), dans laquelle elle s’affiche comme un soutien du roi dans sa volonté d’éradiquer le protestantisme. À la fin de l’année 1680, la marquise de Maintenon fait enlever deux enfants de son cousin dont la famille est protestante, sa nièce Mademoiselle de Mursay et son frère aîné, afin de les convertir au catholicisme. « Je viens de recevoir deux lettres de vous et je voy avec douleur que la moins douce est la dernière cependant je ne men pleins point et avec tout autre que vous jessuyerois de plus grandes aigreurs je ne suis point trompée dans votre procédé et quoy qu’on mait pu dire jay soutenu que rien ne vous feroit emporter contre moy je connois votre tendresse et votre raison cest ce quil faut pour recevoir ce que jay fait de la manière dont vous le recevez Vous etes trop juste pour doutter du motif qui m’a fait agir celuy qui regarde Dieu est le premier mais sil eust esté seul dautres ames estoient aussy pretieuses pour luy que celle de vos enfans et jen aurois pu convertir qui m’auroient moins cousté. C’est donc lamitié que jay toute ma vie eüe pour vous qui m’a fait désirer avec ardeur de pouvoir faire quelque chose pour ce qui vous est le plus cher je me suis servie de vostre absence comme du seul temps ou jen pouvois venir a bout jay fait enlever vostre fille par limpatience de lavoir et leslever a mon gré et jay trompé et affligé Madame vostre femme pour quelle ne fust jamais soupçonnée par vous comme elle lauroit esté si je mestois servie de tout autre moyen pour lui demender ma niepce. Voilla mon cher cousin mes intentions qui sont bonnes et droittes qui ne peuvent estre soupçonnées dauqu’un interest et que vous ne sauriez desaprouver dans le mesme temps quelles vous affligent […] » Elle exhorte son cousin à lui rendre justice et à accepter cette preuve de tendresse « puisque je fasche celuy que jayme et que jestime pour servir des enfans que je ne puis tant aymer que luy ». La lettre que le marquis de Villette a écrite à son fils a fait pleurer tous les gens d’honneur et de sens à qui elle l’a montrée. Elle propose « ne traittons jamais de controverse et gouvernons vos enfans de concert ». Elle dresse ensuite un portrait du fils : « vostre fils a de lesprit et du sens il est doux bien né plein de bonnes intentions ambitieux hardy et en un mot je nay rien veü de mauvais en luy quune grande presomption trop remply de son merite tousjours occupé de luy jamais des autres questionnant tousjours trop grand parleur inquiet naymant pas la lecture et enfin tous les deffauts d’un homme qui a esté admiré » ; mais il s’est rapidement corrigé. « Je croyais laffliger en luy prosant lacademie et quil aurait de la peine a devenir escollier apres avoir esté officier sur sa bonne foy et depuis homme de cour cependant cest ou je vis son bon sens il en fut ravy et il sy conduit de façon que Bernardy me fait dire tous les jours quil na jamais vu de jeune homme si doux si sage et si apliqué que luy. Nous eusmes un petit demeslé sur ce que jexigeay quil ne sortit que pour venir a la cour je say la rigueur de cet ordre la mais je say aussy que rien ne luy seroit meilleur pour ce pays icy et quil ne peut estre trop sage sil veut plaire au Roy. Mr de Fourbin me lameine toutes les sepmaines cela luy est bon et plus utile que destre avec un prince du sang. Nous le laisserons a lacademie tant que vous le jugerez a propos escrivez luy souvent exigez quil vous reponde il escrit mal et est paresseux ladessus ». Sa fille possède les mêmes défauts que son frère mais est plus prompte à se corriger ; elle « se croit admirable ne songeant quà sa personne on la gattée ladessus par laveuglement des peres et des meres car assurément elle nest point belle et ne le sera pas. Du reste jen suis tres contente et pense fort a en faire une personne de merite ». La marquise assure vouloir la traiter comme sa fille et la garder près d’elle afin de lui donner « de lesprit de la raison et de la bonne grace. » Lorsque la marquise devra voyager elle placera sa nièce au couvent des Ursulines de Pontoise. Elle affirme ensuite ne pas vouloir rendre ses enfants à son cousin et souhaite au contraire qu’il lui confie les deux autres car « si Dieu conserve le Roy il ny aura pas un huguenot dans vingt ans. » Elle affirme à son cousin : « je ne vous ay point rendu de mauvais offices aupres du Roy et pleust a Dieu que vous neussiez pas pour le servir une exclusion insurmontable ». La marquise termine sa lettre en do

Estim. 6 000 - 8 000 EUR

mar. 14 mai

MONET (Claude). LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE adressée à Gustave Geoffroy. 29 janvier 1917. 4 pp. in-8 avec en-tête imprimé : « Giverny par Vernon. Eure » et enveloppe timbrée. LETTRE ADRESSÉE à l’historien et critique d’art Gustave GEOFFROY (1855-1926), membre de l’Académie Goncourt. Le peintre, alors âgé de 76 ans, s’excuse de ne pouvoir venir à une réunion organisée par l’Académie Goncourt et son président Lucien Descaves. Il regrette de ne pouvoir faire la connaissance du romancier et auteur dramatique François de CUREL (1854-1928) qui devait être présent à la réunion. « Cher ami, Merci de vos bonnes et affectueuses lignes. J’étais décidé à surmonter ma mauvaise humeur, mais véritablement il ne serait pas raisonnable de me mettre en route par le temps rude que nous avons. Songez que nous n’avons qu’un train de possible en ce moment, et que la plupart du temps il a des retards de plus d’une heure et qu’il faut poireauter à tous les vents, les salles d’attente n’existant plus. Vous voyez cela ce n’est guère tentant et ce serait imprudent pour le vieux que je suis d’aller attraper du mal. Je viens donc de télégraphier à Descaves de m’excuser auprès de Mr. de Curel que j’aurais été si heureux de connaître, mais je veux espérer que l’occasion se représentera. Aussitôt que le temps va se radoucir un tantinet j’arrive en vous en prévenant. Excusez-moi auprès de tous les Goncouristes auxquels vous voudrez bien transmettre toutes mes amitiés. Je ne veux pas clore ces lignes sans vous prier d’oublier ce que ma lettre contenait d’idiot. À vous de tout cœur. Claude Monet. Plaidez ma cause auprès de Descaves. »

Estim. 1 500 - 2 000 EUR