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mer. 15 mai

Carreau d'Iznik Céramique frittée, émaillée blanche, décor sous glaçure en deux tons de bleu, vert, avec rouge de fer en léger relief. Palmette centrale autour de cinq fleurs à l'intérieur, entourée symétriquement de feuilles dentelées. Piqûres sur les bords, deux pertes d'émail restaurées. 22,3 cm x 29 cm x 1,7 cm. Turquie, vers 1580. Des carreaux avec ce motif décorent le Has Oda (la chambre secrète) du harem du palais de Topkapi, aménagé sous le règne du sultan Murad III, entre 1574 et 1595. Un panneau comprenant neuf de ces carreaux a été vendu le 12 octobre 1981 chez Christie's à Londres comme lot 218 et se trouve aujourd'hui au musée Tareq Rajab au Koweït (Fehérvári 2000, p.314, n° 377). Deux autres carreaux appartiennent à la collection Khalili (Genève 1995, n° 122) et un fragment au Sadberk Hanim Museum d'Istanbul (voir Ara Altun 1991, I.66). Provenance Christie's Paris vente aux enchères 5457 le 7 mars 2007, Art de l'Orient et Des Indes, du Xième au XXème Siècle provenant d'une collection particulière Française, lot 123. Littérature Cf. Rogers (éd.), The Topkapi Saray Museum, Architecture, Boston 1988, n° 67. Cf. Ara Altun, Iznik. Carreaux et céramiques turcs. Sadberk Hanim Museum, Istanbul 1991, p. 42, n° 66. Cf. Rogers, The Empire of the Sultans. Ottoman Art from the Khalili Collection, Londres 2002, p. 196, n° 133. Cf. Denny, Gardens of Paradise. 16th Century Turkish Ceramic Tiles Decoration, Istanbul 1998, pl. 80, p.146 f. Cf. Momtaz, Islamic Art. Ornament and description, Londres 2004, p. 45. Cf. Khalili, Tijdslijn van de Islamitische Kunst en Architectuur, Amsterdam 2006, p. 100. Cf. de Guise (éd.), Islamic Arts Museum Malaysia (Vol. II), Malaisie 2009, p. 346, Inv. 2006.2.6.

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

mer. 15 mai

Encrier avec Diane au bain Bronze doré au feu, lapis-lazuli, rhodochrosite. Sur un socle oblong aux angles saillants inclinés, la figure en pied légèrement surélevée d'une femme accroupie tenant un arc. Deux encriers et deux boîtes de sable à saupoudrer sont insérés dans les quatre coins. Poignées encastrées dans la pierre rouge de la base. Chips sur le bord de la base, dorure frottée à certains endroits. H 26,5, L 26,5, P 17,4 cm. Russie, 1833, probablement en utilisant une figurine en bronze d'Italie probablement antérieure. Le bronze finement ciselé remonte à une sculpture hellénistique traditionnellement appelée "Aphrodite au bain". Elle est représentée dans une posture typique des femmes grecques au bain, accroupies dans de petits bassins et se purifiant avec l'aide de servantes qui les arrosaient d'eau. Ce type de statue était extrêmement populaire à l'époque romaine, où elle était également placée dans les bains de riches particuliers. Des exemplaires romains d'"Aphrodite Crouching" se trouvent dans de nombreux musées et collections privées, notamment au Museo Archeologico Nazionale di Napoli, au Louvre Paris, dans la collection The Metropolitan Museum of Art, New York (acc. no. 09.221.1), au Museo del Prado et à la Fondazione Torlonia (inv. MT 170). Le motif a été diffusé dès le XVIe siècle par le biais de la gravure, aussi bien par Marcantonio Raimondi qu'en Allemagne par Albrecht Altdorfer. Des sculpteurs célèbres comme Giambologna ont également copié la figure. Ici, le modèle connu est devenu une Diane au bain, qui peut être identifiée ainsi grâce à son arc. Il est possible que cela ait été fait à la demande du commanditaire. Le dessin de la base représenté n'est pas identifié et n'existe pas en original, mais seulement en copie. Provenance Lord Ian Hedworth John Little Gilmour, baron de Craigmillar (1926 - 2007). Par héritage à Christopher et Mardi Gilmour, Winslow Hall, Buckinghamshire, Angleterre UK. Collection italienne.

Estim. 15 000 - 20 000 EUR

mer. 15 mai

REUNION de QUATRE COLLIERS comprenant : - Collier région du Xingu (?), Brésil. Graines, plumes de Grand hocco ( Crax rubra ) III/C pré-réglementation, fibres végétales. Le pendentif constitué d'une graine coupée et creuse, de part et d'autre de laquelle sont inscrites de petites graines grisâtres et des plumes neige et noires.Longueur : 39,5 cm Pour les espèces animales (oiseaux et mammifères) reprises aux Annexes II/B et III/C, un CITES de ré export sera nécessaire pour une sortie de l'UE. * NR : non réglementé ** CE : Code de l'environnement Français - Collier région du Xingu (?), Brésil. Graines, plumes rouges et bleu vert. Cordelette retenant des graines de teinte rouge, le pendentif central constitué d'une coque et de plumes réunies en deux floches, chacune retenue par une graine. Longueur : 42,5 cm - Collier indiens Kayapo (?),Brésil. Bambou, graines, plumes de Ara chloroptère (Ara chloropterus ) (CE**) II/B pré-réglementation. Collier composé de petites graines noires, le lien par ailleurs ponctué de graines rouge vif et de perles tubulaires en bambou. Réunies au bout de deux fines cordelettes, également perlées de graines, des plumes aux teintes vives jaunes, rouges et bleues.Longueur : 42,5 cm - Collier, Niger Terre-cuite. Formé de dix rangs de perles en terre cuite de différentes formes, un certificat (daté du 10 novembre 1984 et qui sera joint) estimant leur cuisson vers le XIVe siècle. Longueur : 63 cm

Estim. 150 - 200 EUR

mer. 15 mai

LONGUS - Les Amours pastorales de Daphnis et de Chloé, traduction du grec par Amyot. Paris, De l'Imprimerie de P. Didot l'aîné, An VIII - 1800. Grand in-4, maroquin rouge, double encadrement de trois filets dorés, l'un bordé d'un riche décor doré aux petits fers formant de larges écoinçons, quadrilobe bleu chargé d'une fleurette dorée dans les angles, grand fer au bouquet de roses doré et mosaïqué au centre, dos orné, les caissons décorés aux petits fers avec le même quadrilobe bleu répété, dentelle intérieure, doubles gardes de papier marbré, tranches dorées (Petit succr de Simier). Édition illustrée de 9 très belles figures hors texte de Prud'hon et Gérard, finement gravées sur cuivre par Godefroy, Roger, Massard et Marais. Exemplaire avec les figures avant la lettre et les légendes sur papier de soie, auquel on a ajouté un portrait en médaillon de Pierre Didot gravé par Wedgood, 4 figures de Prud'hon lithographiées par J. Boilly, 5 figures de Lebarbier gravées par Roger et Hulk, et une figure de Duvivier gravée par Villerey. Remarquable reliure signée de Charles Petit, mosaïquée et dorée aux petits fers, d'un décor d'une grande élégance. Le très beau fer au bouquet de roses qui orne les plats est le même que celui qui orne le magnifique exemplaire relié par Duplanil en 1834 des Roses de Redouté (édition de 1828) de la bibliothèque Descamps-Scrive (II, 1925, n°372, reproduction) et Raphaël Esmerian (IV, 1973, n°100); ce fer, initialement gravé d'après un dessin de Redouté, fut aussi utilisé par Petit sur un exemplaire d'une édition du Roman de la Rose (cf. cat. vente Berès, V, 2006, n°639). Par ailleurs, un exemplaire du même livre, relié par Petit avec le même fer, provenant de la bibliothèque Adolphe Bordes, est conservé à la BnF. Des bibliothèques Genard (1882, n°520) et Earl of Birkenhead, avec leurs ex-libris. Mors et coins frottés, traces sur le second plat

Estim. 2 000 - 3 000 EUR

CÔTE D'IVOIRE Statue Baoule, région de Didiévi ffigie féminine Baoule se tenant debout sur une base circulaire annelée. Les jambes fléchies sont galbées mais sans exagération, les pieds digités formant deux légers reliefs. Le corps longiligne et étiré est marqué de seins en pointes, rattachés aux épaules courtes tracées à angle droit. Les bras, plaqués, se prolongent en des mains particulièrement longues, encadrant et désignant à la fois l'ombilic du lignage, la pliure du coude singulièrement haute. Le regard en grains de café semble mi-clos, le nez large au-dessus d'une petite bouche étirée et fine, dessinant de profil une moue pincée. Ventre, dos et visages sont ornés de scarifications au vocabulaire identique. La chevelure, particulièrement soignée, est traitée en fines mèches réunies en une coque au-dessus du front, ensuite nouées en une lourde tresse, cette répartition reprise à l'arrière de la tête. Bois à patine noire suintante, perles de verre, cauris H. : 45,5 cm. Un document de la Galerie Carrefour daté du 21 mars 1966 joint Un court lien perlé, sans doute rapporté. Patine suintante. Fente à la base. Fixé au socle. Expert : Emmanuelle MENUET Cette œuvre est à rapprocher des productions des ateliers entourant le Maître d'Essankro, village de la région de Didiévi. Selon Susan Vogel, toutes les pièces rassemblées dans ce corpus auraient été l'œuvre d'artistes d'une même génération qui se seraient mutuellement influencés, et non de générations successives de maîtres et d'apprentis. (…) Ce style unique fut celui d'un cercle rapproché d'artistes s'influençant mutuellement et actifs entre 1820 et 1900 environ (In. Les maîtres de la sculpture de Côte d'Ivoire, pages 88-91, Bernard de Grunne).

Mise à prix  3500 EUR