Tableaux

Le temps, vite ! Dans les ventes live et ventes online de Tableaux, les tableaux anciens règnent sur un vaste domaine couvrant sept siècles, des icônes gréco-byzantines aux paysages romantiques.
Après 1870, les tableaux impressionnistes et modernes leurs emboîtent le pas jusqu’à la Seconde Guerre mondiale avec les écoles impressionniste et néo-impressionniste suivis des fauves, des cubistes, des surréalistes…
A partir de 1945, les tableaux d’après-guerre et contemporains recouvrent les productions artistiques de l’expressionnisme abstrait à l’Arte Povera, en passant par le Spatialisme et le Pop art.
Les peintures proposées dans les ventes online de Tableaux font défiler de façon étourdissante toute l’histoire de l’art : tableaux religieux, natures mortes, vanités, tableaux de fleurs et tableaux de genre des écoles hollandaises et flamandes, sujets historiques et scènes mythologiques, tableaux d’histoire, paysages de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècles…Les révolutions picturales de la fin du XIXe et l’aventure des avant-gardes du XXe siècle se rejouent aussi sous nos yeux aux enchères, jusqu’aux subversions de l’art le plus actuel de Soulages, Combas, Vasarely, Arman,Capron, Mitoraj, Sonia Delaunay, Garouste, Hartung, Tal coat , etc.
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Lots recommandés

* École FRANCAISE vers 1640 L'enfant aux écrevisses avec une jeune fille et un chat Toile Hauteur : 92 cm Largeur : 114,5 cm Restaurations anciennes Porte une inscription à droite "163..." Un original du "Jeune garçon pincé par l'écrevisse" de Caravage est signalé à la villa Borghèse en 1650, mais il est aujourd'hui disparu. Plusieurs copies en sont conservées aux musées des Beaux-Arts de Strasbourg, de Lyon ainsi qu'en collection privée. Une version attribuée à "Pensionante del Saraceni" a été sur le marché de l'art dans les années 2010 (collection Giancarlo Baroni). Cette composition est à rapprocher du "Garçon mordu par un lézard" du maître lombard, daté du début des années 1590, dont deux répliques sont connues (à la Fondazione Longhi de Florence et à la National Gallery de Londres). L'image novatrice pour son époque est marquée par son naturalisme et la façon dont l'action est saisie dans sa spontanéité. On l'interprète soit comme une allégorie du toucher, soit comme un proverbe (Qui s'y frotte s'y pique ) ou une représentation allégorique de la douleur liée à l'amour. Notre tableau reprend ce motif populaire du garçon criant. Il est ici observé par une fillette blonde à l'expression moqueuse. Son style est proche des peintres nordiques, en particulier des caravesques hollandais de l'école d'Utrecht. Le peintre a ensuite ajouté un chat en bas à droite qui apporte lui aussi un certain dynamisme à l'oeuvre. Son caractère vivant ancre un peu plus le tableau dans la réalité quotidienne. !!! A lire attentivement : Ce lot sera à récupérer à l’étude.

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

Armand Guillaumin - GUILLAUMIN, ARMAND Paris 1841 - 1927 Titre : Atmosphère matinale sur les bords de la Seine près de Samois. Technique : Huile sur toile. Montage : Reliure. Dimensions : 43,5 x 61 cm : 43,5 x 61 cm. Notation : Signé en bas à droite : "Guillaumin". Encadrement : Encadré. Provenance : Propriété privée, Allemagne. Les reflets lumineux de l'eau en mouvement sont le sujet principal de nombreuses œuvres impressionnistes. Aucun autre sujet ne se révèle aux peintres aussi chatoyant et vivant que le courant mouvant d'une rivière ou les vagues parfois douces, parfois violemment déferlantes de la mer, qui reflètent la lumière du ciel et les couleurs de l'environnement à n'importe quel moment de la journée. Idéalement située entre fleuve et forêt, Samois-sur-Seine, au sud de Paris, a attiré au XIXe siècle de nombreux peintres impressionnistes qui ont puisé force et inspiration sur les rives du fleuve. Armand Guillaumin a visité le village à plusieurs reprises et y a réalisé une douzaine de tableaux, de préférence le matin. Comme ses confrères Claude Monet, Camille Pissarro et Paul Signac, Guillaumin était également fasciné par les jeux de lumière sur l'eau. Pour ses peintures, l'artiste installe son chevalet sur les berges de la Seine, le long d'un chemin bordé de peupliers. L'endroit idéal pour capter la lumière changeante du ciel francilien sur la surface de l'eau. Le motif presque identique est répété plusieurs fois, comme dans le travail en série des impressionnistes, qui s'intéressaient aux ambiances : du point de vue du spectateur, on regarde du centre du fleuve vers un petit groupe de maisons sur la droite et vers des buissons et des arbres sur la gauche. Guillaumin applique des coups de pinceau lâches sur un fond clair, superposant des tons doux de rose, de violet et de bleu à des nuances vives de bleu et de vert et à quelques touches de rouge. Il s'est concentré sur le contraste des couleurs, dont l'utilisation intensive a d'abord été critiquée, mais a ensuite fait de Guillaumin une source d'inspiration pour le fauvisme. Sa peinture est considérée comme innovante et déterminante pour le développement de la peinture moderne. Estimation des frais d'expédition pour ce lot : Arrangement après la vente aux enchères. Explications sur le catalogue Armand Guillaumin 2e moitié du 19e siècle Peintures Encadré Rivière Peinture France

Estim. 18 000 - 25 000 EUR

Hendrik AERTS (1565/1575?1603) Palais architecturé avec Saint Paul à Athènes Toile, signée en bas à gauche sur la base d'une colonne : Hendrik Aerts et daté 1600 (Restaurations anciennes.) Haut. : 112 cm ; Larg. : 170 cm L'inscription sur le socle à droite, en Grec, signifie " Dieux inconnus " (Actes 17,23). La scène représentée est l'épisode de Paul à Athènes raconté dans les Actes des Apôtres, au chapitre 17, versets 16 à 34, dans lequel l'apôtre proclame l'Evangile devant l'Aréopage en faisant référence à un autel dédié " aux dieux inconnus ". Bien que peu d'éléments sur la vie de Hendrik Aerts nous soient parvenus, on sait que l'artiste, qui fut élève de Hans Vredeman de Vries, accompagna celui-ci à la cour de Rodolphe II à Prague. Il travailla toute sa vie à perpétuer le style initié par Vredeman de Vries qui contribua largement au renouvellement du répertoire des formes entre 1560 et 1600. Ses vues fantastiques de palais architecturés, aux perspectives multiples, témoignent de l'extrême raffinement en vogue dans les Pays-Bas du nord dans la seconde moitié du XVIe siècle. Elles ouvrirent la voie à de nombreux artistes tels Pieter Neefs, Dirk Van Delen ou Daniel de Blieck. On pourra comparer notre tableau avec celui passé en vente à Vienne (dorotheum) le 25 avril 2017, n° 30 (panneau 65 x 89cm) le Rijksmuseum d'Amsterdam conserve également un tableau similaire, daté 1602 (toile 93 x 127,5 cm). Bibliographie en rapport : B.M. Vermet, Architectuurschilders in Dantzig, Hendrik Aerts en Hans en Paul Vredeman de Vries, in Gentse Bijdragen tot de Kunstgescheinedis en Oudheidkunde, 31, 1996, pp. 37-38. H. Borggrefe et al. Tussen Stadspaleizen en Luchtkatelen, Hans Vredeman de Vries en de Renaissance, Ghent Amsterdam 2002, p 340.

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

Antoine-Jean GROS, dit le Baron GROS (Paris 1771 - Meudon 1835) Portrait du maréchal Stanislas Malachowski (1736-1809) Toile. Hauteur : 28,2 cm; largeur : 24 cm Porte des inscriptions au revers du châssis «Fait à Florence / Bron Gros (le mal Malakowski)». Porte des numéros au revers du châssis «126». Provenance : - Commande du maréchal Malachowski à Florence, en août 1793. - Catalogue des Tableaux, Esquisses, Dessins et Croquis de M. Le Baron Gros, Paris, 14 quai des Fossés-Saint-Germain-des-Près, 24 novembre 1835, n° 30 (esquisse du portrait du maréchal Malakowski, fait à Florence). - Collection Delestre, en 1867. Bibliographie : - J.-B. Delestre, Gros: sa vie et ses ouvrages, Paris, 1867, cité p. 27 et p. 373. - J. Tripier Le Franc, Histoire de la vie et de la mort du Baron Gros, Paris, 1880, cité p. 93 et p. 671. - G. Dargenty, Les artistes célèbres. Le Baron Gros, Paris, 1887, cité p. 9 et p. 81. - D. Wrotnowska, «Gros et ses rapports avec les émigrés polonais en 1830», dans Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art Français, Paris, 1949, cité p. 133. - D. O’Brien, Antoine Jean Gros, Chine, 2006, cité p. 24. Elève de Jacques-Louis David, Gros est aujourd’hui essentiellement connu comme portraitiste des figures de l’Empire et de la Restauration, mais aussi pour ses représentations de batailles et de la geste napoléonienne. En 1793, Gros quitte la France et débute un séjour italien de près de dix ans. A Gênes, à l’instar de son père, il s’adonne à la production de miniatures et de portraits. A Florence, il rencontre le maréchal polonais Stanislas Malachowski, lui aussi contraint à l’exil par les troubles politiques. Le Maréchal Stanislas Malachowski est aux origines de la Constitution polonaise du 3 mai 1791 aux côtés d’Ignacy Potocki et de Hugon Kollataj. Opposé à la Confédération de Targowica, il quitte la Pologne en 1792 pour se rendre à Vienne et en Italie, notamment à Florence. C’est dans cette ville italienne qu’il croise le Baron Gros qui y séjourne dans les années 1793-1794. A l’origine de cette rencontre se trouve Julian Ursyn Niemcewicz, poète polonais, qui lui-même pose pour Gros en 1793 (son portrait est conservé au Musée National de Cracovie, réf. MNL XII-408). Le maréchal rentre en Pologne en 1796, il devient président de la Commissions d’administration du Duché de Varsovie en 1807, puis membre du conseil des ministres et sénateur. Sur l’annulaire de la main gauche de Malachowski, on distingue une bague qui est certainement la «Fidis manibus», bague portée par les défenseurs de la Constitution du 3 mai 1791. Dans cette même main, le portraituré serre un rouleau, probablement le texte de l’acte. Un autre portrait de Stanislaw Malachowski de cette période se trouve au Musée National de Cracovie, fait à Florence en 1794 par François-Xavier Fabre. Nous remercions le Cabinet Turquin d’avoir expertisé ce lot. Antoine-Jean Gros (Baron Gros), portret marszałka Stanisława Małachowskiego, ok. 1793 we Florencji. Cytowany w katalogu po śmierci artysty (1835).

Estim. 10 000 - 15 000 EUR